Megève. La municipalité veut éviter la descente aux enfers pour ses acteurs économiques

Par Morgan Couturier

L’ouverture des remontées mécaniques à nouveau reportée, Catherine Jullien-Brèches et la commune du Megève, ont pris la décision de dynamiser les fronts de neige de la station, en ouvrant l’accès à ses différents « tapis roulants ». Une astuce bienvenue, pour dynamiser l’activité des acteurs locaux.

L’espérance était infime, presque nulle, mais l’allocution de Jean Castex est venue sabrer toutes expectatives : les stations de ski n’auront droit à aucune remontée, au propre, comme au figuré, et ce, à minima jusqu’à fin janvier. Point de remontées mécaniques donc, « compte-tenu des incertitudes sanitaires qui demeurent », ni de remontées économiques, pour toutes ces stations dont l’attente d’une reprise de leur activité principale est « prolongée » jusqu’aux prochaines vacances.

Affectée par cette énième « annonce de report », dixit Fabienne Cordet-Evrard, la directrice de cabinet de Catherine Jullien-Brèches, Megève n’échappe pas à la règle, alors que les finances de la station ont tendance à… fondre comme neige au soleil. Une souffrance d’autant plus exacerbée, que les pistes bénéficient actuellement d’un épais manteau blanc, un constat bien différent des années précédentes.

Dynamiser les pratiques de glisse, pour maintenir une offre raisonnable

Incapable d’en faire profiter ses visiteurs, la commune a donc choisi de « se battre avec les moyens en sa possession », à savoir ses « tapis roulants », situés sur les fronts de neige des secteurs du Mont d’Arbois, de Rochebrune et du Jaillet. Echappant à la définition de remontées mécaniques, ces équipements ouvrent ainsi la porte à une certaine pratique de la glisse, notamment pour les débutants, lesquels peuvent profiter de ces installations depuis les dernières vacances de Noël.

L’expérience jugée satisfaisante, la municipalité a ainsi décidé de la reconduire lors des week-ends à venir et à l’occasion des vacances de février.