Par Lucas Mollard
Ex-PDG d’une PME lyonnaise, Denis Worms aime comparer la politique à « une gestion d’entreprise ». Bien décidé à prendre sa revanche sur les élections de 2014, le sexagénaire propose avant tout de « mettre l’humain au centre du projet ».
Arrivé en troisième position au second tour de 2014 (avec 19,15% des voix), Denis Worms retente sa chance auprès des électeurs de Megève et cette fois-ci en tandem ! Accompagné d’Audrey Pernat-Duvillard, 44 ans, ils feront office de troisième alternative aux municipales de mars 2020, Marc Béchet et l’actuelle maire Catherine Jullien-Brèches ayant déjà annoncé leur intention de se présenter. « Cela ne sert à rien de présenter un programme utopique ! », assure ce Mégevan de cœur, lequel préfère concevoir « une vision d’avenir » pour un village où l’accent serait placé sur les jeunes et le bon fonctionnement de la station.
Une école hôtelière à Megève
« On mise tout sur la jeunesse ! » assume le candidat du mouvement Priorité Megève. Et cela commence par l’éducation. « Je veux faire venir une école hôtelière à Megève. En Savoie et en Haute-Savoie il y un potentiel énorme à pourvoir », glisse-t-il. Le Messin a également pour projet d’introduire un sport études en rapport avec les métiers de la montagne.
« Je veux me servir du potentiel de la station pour créer de l’emploi » confie-t-il. Enfin, avec l’aide de sa première adjointe, il entend bien réaménager l’ancien casino, car depuis le déplacement de ce dernier, la boite de nuit Palo Alto (seul établissement de nuit de la station, ndlr) a perdu plus de la moitié de sa superficie, passant de 600 à 150 places…
Améliorer la vie locale
L’enjeu est de taille, car comme l’estime le candidat Divers Droite, « Megève est une commune endettée », et ce, en dépit des parkings vieillissants de la station et des 70 km de routes qui la compose et qu’il apparait nécessaire de rénover et d’entretenir. « Cela s’anticipe et c’est ça une gestion d’entreprise ! ».
Également à son programme, la définition de « nouvelles têtes », Denis Worms souhaitant surfer sur la réduction du nombre d’adjoints municipaux (de huit à cinq, ndlr) pour investir de nouveaux élus. « Cette réduction va nous amener plus de cohésion et d’efficacité dans notre mission, je veux rassembler une équipe de combat ! ».
Un mal nécessaire pour éviter une nouvelle déconvenue, après celle rencontrée en 2014. Encore faudra-t-il qu’il réunisse un nombre suffisant de colistiers…