C’était l’une des promesses de Catherine Jullien-Brèches durant la campagne des municipales. La collectivité a souhaité instituer une politique de tarifs préférentiels sur certains de ses services publics administratifs.
En particulier sur les activités et espaces du palais des sports, la médiathèque, le domaine du ski nordique et le stationnement aérien, via la mise en place d’une « carte de résident ». « C’est une reconnaissance pour ceux qui font l’effort de vivre à Megève toute l’année » justifie le maire. Cette carte pourra être délivrée, sur demande et sous réserve de la production des pièces justificatives afférentes, aux catégories d’usagers suivantes :
1) Résident permanent domicilié fiscalement à Megève ainsi que toute personne (conjoint, enfants, le cas échéant) rattachée au foyer fiscal du résident permanent;
2) Résident non permanent ainsi que toute personne rattachée au foyer fiscal du résident non permanent (conjoint, enfants, le cas échéant). Pour les SCI : gérant et co-gérants.
3) Personnes travaillant à l’année ou en saison à Megève (à l’exclusion de toute autre). Compte tenu des risques juridiques entourant la mise en place de cette carte – l’ancien maire évoquant « une discrimination », les conseillers d’opposition, notamment Sylviane Grosset-Janin et Denis Worms se sont abstenus lors du vote (20 pour – 7 abstentions) du 2 septembre 2014. A noter que les communes de Chamonix et de Courchevel ont déjà opté pour ce type de « préférence locale » sans rencontrer de difficultés.